Depuis le début de l'offensive à Gaza, les manifestations en soutien au peuple palestinien se multiplient à Paris. Heurts, accusation de manipulation, interdiction, interpellations... Les événements de ces dernières semaines ont marqués les esprits des Français. ;xNLx;;xNLx;Qu'ils soient pro-palestinien, pro-israélien, ou tout simplement pour la paix, de nombreux Parisiens ont défilé dans les rues de la capitale pour protester.
Israël lance des dizaines de raids sur Gaza après des tirs de roquettes palestiniennes. C'est le début de l'offensive. La communauté internationale ne s'attend pas à ce que l'opération dure.
Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche à Paris en soutien aux Palestiniens et pour dénoncer ce qu'ils ont qualifié d'agression israélienne contre Gaza
Des manifestations en faveur de la population de Gaza et contre Israël ont eu lieu dans plusieurs villes de France ce week-end, rassemblant des milliers de personnes, avec quelques heurts à l'issue de celle qui s'est déroulée à Paris.
Cinq personnes ont été renvoyées en correctionnelle pour violences sur forces de l'ordre ou rébellion après les échauffourées ayant eu lieu en marge d'une manifestation pro-palestinienne dimanche à Paris. Ces incidents avaient eu lieu près de deux synagogues.
La manifestation du samedi 19 juillet est interdite par la préfecture de police qui craint qu'elle ne dégénère. Cette interdiction fait suite aux événements de la semaine précédente.
Après les heurts devant deux synagogues à Paris le 13 juillet lors d’une manifestation propalestinienne, la préfecture de police a interdit la manifestation du 19 juillet. Les organisateurs, en colère, pointent du doigt les contre-manifestants qui seraient responsables de ces heurts.
Dix-neuf personnes se trouvaient toujours en garde à vue dimanche matin, notamment pour violences sur forces de l'ordre, au lendemain de la manifestation parisienne en soutien aux Palestiniens qui avait été interdite par les autorités.
Les organisateurs de la manifestation pro-palestinienne non autorisée samedi à Paris, qui a dégénéré en heures d'affrontements entre policiers et jeunes, appellent à un nouveau rassemblement le samedi 26 juillet.
Des dégradations ont été constatées dimanche après-midi à Sarcelles (Val-d'oise) par des journalistes de l'AFP, à l'issue d'un rassemblement interdit de centaines de sympathisants pro-palestiniens près de la gare de Garges-Sarcelles.
Les responsables politiques ont largement condamné les violences perpétrées à Sarcelles en marge d'une manifestation pro-palestinienne interdite, après celles de Barbès, s'accordant moins toutefois sur l'opportunité de la décision gouvernementale d'interdire de tels rassemblements.
Les représentants des cultes sont arrivés lundi après-midi à l'Elysée pour une rencontre avec François Hollande et Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, au lendemain d'un week-end marqué par des violences en marge de manifestations pro-palestiniennes.
Trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées lundi soir par le tribunal correctionnel de Paris lors du premier procès en lien avec la manifestation pro-palestinienne interdite samedi dans la capitale, théâtre de violents débordements.
Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) a dénoncé une "instrumentalisation de l'antisémitisme" par le gouvernement après les violences qui ont émaillé ce week-end des manifestations pro-palestiniennes interdites à Paris et Sarcelles (Val-d'Oise).
La justice a condamné à de la prison ferme quatre jeunes gens interpellés à Sarcelles, en banlieue parisienne, lors d'un rassemblement interdit ayant dégénéré en émeutes urbaines et actes antisémites, à la veille d'une nouvelle manifestation propalestinienne organisée à Paris.
Plusieurs milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le calme en fin d'après-midi, place Denfert-Rochereau à Paris, encadrés par des forces de l'ordre en grand nombre.
La manifestation pro-palestinienne prévue samedi 26 juillet à Paris a été interdite vendredi par la préfecture de police. Les organisateurs ont saisi la justice en urgence dans la foulée.
Jets de projectiles, tirs lacrymogènes, interpellations et gardes à vue, le bilan du rassemblement interdit aura été aussi mouvementé que prévu. Pour autant, les heurts avec les forces de l’ordre ont été limités en comparaison des manifestations de la semaine précédente.
L'humoriste condamné pour antisémitisme a donné une conférence sur Gaza avec quatre autres intervenants au théâtre de la Main d'Or.
L'observatoire national contre l'islamophobie, une composante du Conseil français du culte musulman (CFCM), a demandé la dissolution de la Ligue de défense juive (LDJ), dénonçant une "association extrémiste, raciste et qui pratique la violence".
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a appelé mardi dans un communiqué à un "rassemblement unitaire des amis d'Israël" jeudi à 18h30 devant l'ambassade d'Israël à Paris.
Slogans anti-Hamas, psaume pour les morts, prière pour la France et bénédiction en l'honneur d'Israël... Un rassemblement pro-israélien a réuni à Paris des milliers de personnes, dont quelques membres discrets de la LDJ, menacée de dissolution.
Ils étaient entre 11.500 et 20.000 à manifester, sans aucun débordement, leur soutien au peuple palestinien le samedi 2 août 2014. A l'issue de la manifestation, 48 personnes ont été interpellées alors qu'elles tentaient de se rendre dans le Marais.
Une jeune étudiante en médecine a lancé un appel pour un rassemblement républicain pour la paix, place du Louvre (1er) le dimanche 3 août. Plus de 3.500 personnes ont accepté son invitation sur sa page Facebook. Son initiative est également largement soutenue par plusieurs associations.
Les responsables des deux camps sont, en outre, attendus au Caire, en Egypte, pour négocier un cessez-le-feu durable.
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