L'objectif est clair : mettre à la disposition de tous ces dizaines de milliers de volumes détenus par des privilégiés et les ordres religieux.
Premier bibliothécaire de la bibliothèque publique de Marseille de 1793 à 1809. C'est Claude François Achard qui, à Marseille, reçoit la charge de la constitution de la Bibliothèque. Philologue, historien, bibliographe, ce médecin de formation est bien connu des milieux intellectuels provençaux du 18e siècle. Grâce à sa réputation, il est choisi par les autorités locales afin de gérer l'ensemble des dépôts littéraires du district. Vaste entreprise qui mobilise autant ses connaissances bibliographiques que ses capacités physiques, puisqu'il doit accomplir seul cet énorme travail de tri. L'ouverture de la Bibliothèque publique, dans l'ancien couvent des Bernardines s'inscrit dans le cadre d'un projet culturel plus vaste, comprenant un musée, un jardin botanique, un conservatoire et une école de dessin. La Bibliothèque ouvre ses portes le 20 ventôse an VII (10 mars 1799) pour les refermer ensuite, des travaux d'aménagement étant nécessaires, afin de la dissocier des locaux du lycée que l'Empire met en place. Elle n'est accessible au public qu'en 1805 : ouverte trois jours par semaine, pour des séances de quatre heures. Achard a consacré son existence à la formation de la Bibliothèque : aidé par son fils, et par un employé dans les périodes fastes, il achève le regroupement des collections confisquées. Directeur de l'Académie en 1790, Secrétaire par intérim en 1793, il sauva les archives de l’Académie. Directeur de l’Académie du 2 septembre 1800 au 16 mars 1801 (15 fructidor-an VIII-25 ventôse an IX), Secrétaire perpétuel du 13 septembre 1803 à 1809.
Premier bibliothécaire, Claude-Francois Achard.
19 livres, petit format, ayant appartenu à Bonaparte lors de son voyage en Égypte en 1798, seront déposés lors de son retour de l'Armée d'Orient en 1802 à la Bibliothèque municipale à Marseille et toujours conservés.
Elle occupe l'ancien couvent des Bernardines (actuel Lycée Thiers) Véritable centre culturel Le Musée National de Marseille regroupe : un Muséum, un jardin botanique , un conservatoire, une École de dessin, la Bibliothèque , le Lycée impérial, l’École des Beaux-Arts, l'Académie de Marseille, le Lycée des Beaux-Arts.
Il succède à Achard en 1809 et ce jusqu'en 1818. Il aborde l'organisation du fonctionnement de la Bibliothèque, et, confronté à un fonds vieilli, il souligne, dès sa prise de fonction, la nécessité d'actualiser les collections. Ses listes d'acquisitions attestent son souci d'élargir les collections dans le domaine des sciences et techniques. En 1813, il achève l'inventaire et envoie régulièrement les doubles des catalogues au Ministère de l'Intérieur. Croze-Magnan doit aussi organiser le service public, et dans ce domaine, ses conceptions sont éloignées de celles de l'an II. La Bibliothèque devient un lieu d'étude, réservé à une élite intellectuelle soucieuse d'approfondir sa culture. La notion de sanctuaire apparaît. Au terme de ses fonctions, en 1818, Croze-Magnan parvient cependant à animer un établissement de recherche, malgré le désengagement de l’État pour l'ensemble des bibliothèques françaises. Simon Croze-Magnan a été Président de l'Académie de Marseille de 1812 à 1815 et Secrétaire perpétuel de l'Académie de Marseille de 1817 à 1818
L’ouvrage publié après la campagne d'Égypte de Bonaparte fut cédé par l’État par concession ministérielle aux grandes bibliothèques classées de France.
Conservateur de la bibliothèque de Marseille de 1818 à 1840, il succède à Simon Croze-Magnan et poursuit son œuvre. Il partage ses idées en matière de fonctionnement : accès réduit à une élite cultivée, acquisitions érudites, très axées sur les sciences et l'histoire, rédaction soigneuse des catalogues. En 1819, il effectue un nouvel inventaire qui fait état de 47 000 volumes et de 1200 manuscrits. Jauffret va gérer à partir de 1821, les collections du Cabinet des Monnaies et Médailles, il obtient aussi du Ministère de la Marine un dépôt régulier de cartes. Son effort se porte sur les publications périodiques qui faisaient défaut. Le zèle de Jauffret à servir les consignes de l’État ne va pas jusqu'à augmenter les horaires d'ouverture de l'établissement. En 1840, l'organisation de la Bibliothèque, les moyens dont elle dispose, les convictions du bibliothécaire laissent à penser qu'elle est devenue un musée de livres, accessible à de rares privilégiés. Il est secrétaire perpétuel de l'Académie de Marseille à partir de 1817.
En 1821, la Ville acquiert l'importante collection numismatique de Fauris de Saint-Vincent, à laquelle vient s'adjoindre une bibliothèque : ainsi est fondé le Cabinet des Monnaies et Médailles, actuellement aux Archives de la Ville. A cette date le cabinet des monnaies et médailles est rattaché à la bibliothèque municipale de Marseille située place Carli et le sera durant 150 ans. Joseph Laugier et Joseph Billioud sont les deux grandes figures du Cabinet de de la BM. Le transfert du Cabinet des Monnaies et médailles sous l'autorité des Archives municipales est entériné en 1973. Labellisé « Musées de France » il conserve une incomparable collection de monnaies et médailles, issues de fouilles archéologiques (comme celles du trésor d’Auriol, VIe siècle av. J. -C., découvert en 1867) ou d’acquisitions. Aujourd'hui situé rue Clovis Hugues à Marseille, le Cabinet compte environ 40 000 objets numismatiques dont le fonds complet des médailles de l’artiste graveur Odette Singla.
La circulaire Salvandy en 1838, préconise les "séances en soirée" : elle ne sera appliquée à Marseille qu'après 1855. Pourtant, en 1840, une pétition portant plus de 300 signatures réclame l'élargissement de l'ouverture "à des heures propices à l'industriel et à l'artisan, c'est à dire le soir, époque à laquelle les occupations de l'homme laborieux (...) lui permettent quelques instants de repos". De toute façon l'étroitesse des locaux, l'absence d'éclairage et de chauffage, le personnel insuffisant ne permettent guère une fréquentation plus importante; sans parler du mobilier, composé de vieilles chaises d'église dépareillées, rescapées des fureurs révolutionnaires.
Archiviste et responsable de la bibliothèque de Marseille de 1840 à 1849, journaliste et écrivain fécond, très connu des milieux littéraires parisiens, Joseph Méry prendra ses fonctions qu'il exercera par intermittence. Il considère sa mission comme une distinction honorifique plutôt que comme un réel travail : ses rapports d'activité, succints et parfois savoureux ne donnent aucune indication précise sur la marche de l'établissement. En fait, la Bibliothèque est gérée par son frère Louis Méry, qui succède au fils d'Achard dans les fonctions de sous-bibliothécaire et à qui il n'hésite pas à déléguer ses responsabilités
Dumas emprunte à la bibliothèque, en 1840, et sans jamais les rendre, les 4 volumes in-12° des Mémoires de d’Artagnan pour Charles Ogier de Batz-Castelmore, dit d'Artagnan, paru en 1700. Elles sont rédigées par Gatien de Courtilz de Sandras, dont Dumas s’inspirera pour écrire les 3 Mousquetaires qui paraîtra en 1842. L’édition des Mémoires chez Pierre Rougé en 1704 à Amsterdam, est à la BMVR Alcazar Marseille cote 34779 à 34782
Succède à son frère Joseph Méry et devient Responsable de la bibliothèque de Marseille de 1849 à 1851.
Responsable de la bibliothèque de Marseille d'avril 1851 à avril 1852. De part sa renommée, il se voit offrir une poste de bibliothécaire à Marseille en remplacement de Méry. Un héritage et le succès de son œuvre théâtrale lui permettent de quitter définitivement son poste en 1852. En 1837 il devient membre de l'Académie de Marseille et élu à l'academie française en 1868
Responsable de la Bibliothèque de Marseille d'avril 1852 à 1854
Jean-Baptiste Reynier, renoue avec la pratique studieuse des premiers bibliothécaires et sera le responsable de la Bibliothèque de Marseille de 1854 à 1871. Durant son exercice, le volume des acquisitions reste faible, en 1869, 60 000 volumes conservés, 13 000 volumes seulement seraient entrés depuis la fondation de la Bibliothèque cinquante années auparavant. Très peu d'établissement réussissent à franchir le cap des 100 000 volumes au cours du 19e siècle. D'après Reynier, la fréquentation augmente sensiblement. Il prétend aussi accueillir plus de cent lecteurs par jour tandis que la moyenne nationale tourne alors autour d'un à vingt cinq lecteurs quotidiens. Les options bibliothéconomiques de Reynier s'apparentent aux conceptions dix-neuviémistes en la matière : la bibliothèque est un conservatoire de livres, accessible aux savants, dans laquelle on tente de rassembler un savoir relativement figé. Un intérêt nouveau se manifeste, celui porté au fonds local, des publications contemporaines souvent entrées en dons. Ce choix est corollaire du retour à la culture régionale, opérée par le mouvement félibréen à cette époque. L'enrichissement des fonds est particulièrement sensible dans deux secteurs particuliers, les livres de voyage et l'histoire, comme en témoigne la publication du Catalogue de la bibliothèque communale de Marseille, section histoire, en 1864.
Il s’opère dans deux secteurs privilégiés, les livres de voyages et l'histoire. Premier catalogue imprimé : celui de la section histoire.
Il occupe un poste de bibliothécaire et archiviste à la ville de Marseille et devient Responsable de la Bibliothèque de Marseille de 1871 jusqu'en 1881. Victor Lieutaud a côtoyé pendant de nombreuses années, Frédéric Mistral à Maillane dans les Bouches-du-Rhône. Il a été membre des félibres autrement dit poètes ou prosateurs qui écrivent dans un des dialectes du midi provençal.
François Michel, né à Marseille le 1er février 1727, mort dans la même ville le 17 janvier 1800, fut trésorier général de France en la généralité d’Aix. Héritier en 1775 de son cousin germain, l’écuyer Joseph-Louis de Léon, il ajouta à son patronyme celui de Léon. Michel de Léon est qualifié par Claude-François Achard (1787, IV, 3) de « vrai curieux dans tous les genres ». Il aurait possédé plus de 1800 ouvrages imprimés ou manuscrits sur la Provence. En novembre 1873, lors de la vente Bouillon-Landais, la bibliothèque de Marseille entre en possession de 33 recueils factices d'imprimés et de manuscrits de la collection Michel de Léon que ce dernier a constituée à la Révolution, et qui représente aujourd'hui, une source sans équivalent sur l'histoire de la période révolutionnaire à Marseille principalement. Michel de Léon fut reçu en 1772 à l’Académie de peinture et sculpture de Marseille au titre de membre «honoraire amateur».
Pascal-Xavier Coste (1787 Marseille -1879 Marseille), architecte marseillais, grand voyageur fait don par volonté testamentaire à la bibliothèque de la Ville de Marseille à la fin du XIXe siècle d'un ensemble portefeuilles soient 6000 dessins couvrant la période 1801 - 1850.
Responsable de la Bibliothèque de Marseille de 1881 à 1884
Le Palais des Arts construit en 1864 par Henri Espérandieu accueille la bibliothèque municipale et l'École des Beaux-Arts de Marseille. Les livres d'histoire de l'art y sont bien représentés .
Le fonds du Cercle de l’Athénée [Cercle littéraire siégeant à Marseille] est versé dans les collections en 1886. Il représente 5300 volumes, enrichissant les fonds d'ouvrages d'économie politique et de sociologie. Il a été légué par Pierre Jean-Baptiste Viton (1810-1887), ancien portefaix, devenu un des plus riches armateurs de son époque et bienfaiteur des hôpitaux de Marseille. P. J-B Viton siégea au Conseil municipal.
Responsable de la Bibliothèque de Marseille de 1894 à 1897
Responsable de la Bibliothèque de Marseille de 1897 à 1918. Il est Bibliothécaire en Chef de la Ville de Marseille
Les incunables regroupent les premiers livres imprimés occidentaux produits depuis la Bible de Gutenberg, vers 1455, jusqu'au 31 décembre 1500.
La collection de photographies de la bibliothèque de Marseille repose sur deux photographes importants, Edouard Baldus et d’Adolphe Terris. Aux oeuvres de ces deux photographes viennent s’ajouter huit grands albums de l’Exposition coloniale de 1906, dont les photographies sont de Robert Constant, ainsi que quelques tirages épars de monuments ou de personnalités de la Région. Mais le fonds qui donne son importance à cette collection est sans conteste le Musée des photographies documentaires de Provence, véritable témoignage architectural et culturel de la Provence au tournant du 20e siècle. Fonds consultable sur MARIUS
Le décret de juillet 1897, réaffirmant les droits de l’État propriétaire des fonds, introduit également la notion de classement, pour les bibliothèques les plus importantes, avec obligation de choisir le personnel d'encadrement parmi les diplômés de l’École des Chartes – créée depuis 1821 – ou les titulaires d'un examen d'aptitude. Ces mesures ne s'appliqueront que progressivement, et ce n'est qu'en 1908 que la Bibliothèque municipale de Marseille est officiellement est officiellement classée. La professionnalisation du métier permet de progresser dans la maîtrise des collections et de rompre avec les habitudes historiques et muséographiques du 19e siècle.
Il devient en 1920, conservateur de la bibliothèque de Marseille, pendant 25 ans, jusqu'en 1948. Diplômé de l'Ecole des Chartes, il est représentatif d'une nouvelle génération de bibliothécaires, qui donneront des dimensions élargies aux missions des bibliothèques publiques. Il organise les premières expositions patrimoniales dans les années 1920. Grande figure de la vie culturelle marseillaise, il fonde en 1924 l'Institut historique de Provence, en devient le premier directeur. Homme de grande culture, il est particulièrement spécialiste de l'histoire de l'art, de l'histoire économique et de l'histoire régionale. Il réorganise la bibliothèque, met à jour les catalogues d'auteurs et matières, ainsi que le catalogue des fonds de Provence. Il crée, en 1928, la Société des Amis de la Bibliothèque, une des premières en France. En 1932, la Bibliothèque conserve 140 000 volumes. Par ailleurs, il inaugure une politique de mise en valeur des collections, qui sera toujours suivie jusqu'à nos jours, à travers la réalisation d'expositions des richesses patrimoniales de l'établissement.
Il fera toute sa carrière à la bibliothèque municipale de Marseille de 1948 à 1963, où il était entré en 1923, comme adjoint de Joseph Billioud. Il a pris sa succession à la direction de l'établissement après la guerre. Sa grande connaissance des fonds lui permet de développer harmonieusement les collections qui atteignent en 1955 le chiffre de 20 000 volumes. Il poursuit la politique d'exposition. La plus prestigieuse, Trésor des Bibliothèques et des Archives de Marseille, ouvre ses portes au Musée Cantini en décembre 1955. Un service de lecture publique est enfin organisé. Le prêt de livres, gratuit et à domicile se fait à la Bibliothèque et avec un relai de 40 dépôts dans les quartier de la ville. Bouyala d'Arnaud concilie enfin la mission conservatoire d'une bibliothèque à sa mission didactique : "Maintenant les bibliothèques ne sont plus des organismes figés qui attendent le savant. Maintenant, dans la recherche scientifique, comme dans la lecture publique, le bibliothécaire a compris la grandeur de son rôle social. Il va au savant par la modernisation de ses fichiers pour les fonds de conservation; il va au public par la diffusion des bibliothèques populaires qui, de plus en plus, deviennent ambulantes." Il a collaboré à la presse locale et nationale, notamment au Figaro, à L'Illustration, au mensuel d'inspiration mistralienne, La Provence latine, et à la revue régionaliste méditerranéenne d'Émile Sicard et Joseph d'Arbaud, Le Feu. Il fut élu membre de l'Académie de Marseille le 16 mars 1950. Il en devient le secrétaire perpétuel à partir de 1956. Membre de l'Académie de Marseille (élu en 1950). Secrétaire perpétuel (1956-1967)
Eugène Duprat est un historien et archéologue provençal, chroniqueur entre autre au « Petit Marseillais ». Jusqu’à sa mort il s’implique dans les sociétés savantes locales et devient secrétaire de la Société de statistique de Marseille, puis de l’Institut historique de Provence, dont il rédige presque à lui seul le bulletin mensuel. 30 boîtes d’archives sont déposées à la Bibliothèque municipale de Marseille
Responsable de la Bibliothèque de Marseille de 1963 à 1983.
Regroupe les fonds patrimoniaux désignés par fonds spéciaux, réorganisant la réserve, le cabinet des estampes, les cartes et plans et le fonds de Provence. Il met en place le service des bibliobus urbains et ouvre la section jeunesse. Il amorce une politique de réseau de bibliothèques.
La Société de Géographie de Marseille est fille de la découverte de l’Afrique, dans la deuxième moitié du 19e siècle. C’est l’époque où l’on explore l’intérieur du continent africain, où l’on ouvre le canal de Suez, on accède plus facilement à l’Asie. Les découvertes géographiques passionnent chacun et les Marseillais voient tout le profit économique et commercial à tirer de ces nouveaux marchés ouverts par les explorateurs. Ce fonds a été acquis par la Bibliothèque municipale de Marseille, après y avoir été en dépôt de nombreuses années. Le fonds de la Société de Géographie de Marseille apporte une documentation exceptionnelle de géographie historique sur les nouveaux continents ou pays découverts et l’histoire coloniale de 1870 à 1939. La bibliothèque est riche de 35000 volumes et de 15000 cartes ou atlas, sont conservés ses bulletins, les revues reçues en échange, les livres offerts ou achetés.
Les Cahiers du Sud [1925 – 1966] revue littéraire et d'études, fondée par Jean Ballard qui publia nombre d'écrivains et d'intellectuels du XXe siècle. Les locaux de cette revue marseillaise furent établis au 10 cours Jean-Ballard à Marseille À l'origine, cette revue s'appelait « Fortunio » et avait été créée par Marcel Pagnol, Jean Ballard et Gabriel d'Aubarède en 1914. En 1925, elle fut renommée les Cahiers du Sud et prise en main par Jean Ballard. Ses principaux chroniqueurs furent Jean Tortel et Léon-Gabriel Gros. Le dernier numéro est paru en 1966. Marcelle Ballard, veuve de Jean Ballard, le directeur de la revue des Cahiers du sud, cède les archives manuscrites de la revue conservées depuis dans les Fonds Littéraires Méditerranéens de lka Bibliothèque de l’Alcazar à Marseille. La collection imprimée des Cahiers du Sud est classée aux cotes Per20100
La création du CEDOCI /Centre d'étude et de documentation sur l'image a permis de constituer le Fonds Bandes Dessinées à la BM St Charles. Ce fonds est constitué de 35000 albums et 1500 titres de périodiques.
Jean Sénac est un poète chrétien, socialiste et libertaire algérien. Il se lie avec de nombreux écrivains dont Camus, Jean Cayrol, Mohammed Dib, Jules Roy, René Char. Assassiné en 1973 à Alger, Jacques Miel, son fils adoptif lègue ses archives. Cet ensemble manuscrit constitué de 26 boîtes d’archives est l’une des pièces majeures des Fonds Littéraires Méditerranéens.
Responsable de la bibliothèque de Marseille de 1983 à 1990
Armand Guibert est un poète et éditeur, ami des plus grands écrivains du xxe siècle comme Léopold Sédar Senghor, Henri Bosco ou Albert Camus. Il a fait don de ses manuscrits. 16 boîtes d’archives et de sa bibliothèque, 5250 volumes sont déposés
Ils sont officialisés par le Conseil municipal de la Ville de Marseille le 10 décembre 1984, avec le projet de rassembler autour du Fonds des Cahiers du Sud, les archives de revues et d'écrivains méditerranéens d'expression française. Ils regroupent aujourd'hui 990 boites d'archives manuscrites et 27430 volumes d'imprimés répartis en 19 fonds. Sont conservés notamment les fonds Jean Sénac, Jules Roy, Gabriel Audisio et les archives des revues Action poétique et de La Pensée de Midi.
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